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Les Dom-Tom
Les DOM TOM consistent des départements et des territoires d’outre mer qui étaient des anciennes colonies françaises.
1. Les départements d’outre mer (DOM)
Il y a quatre départements d’outre mer :
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La Guadeloupe
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La Martinique
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La Guyane
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La Réunion
Le statut des départements d’outre mer est le même que celui d’un département en France.
2. Les Collectivités d’outre mer ( auparavant les territoires d’outre mer)
Il y a deux collectivités d’outre mer :
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Polynésie française
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Nouvelle- Calédonie
Les collectiviés d’outre mer ont été créés par la révision constitutionelle du 28 mars 2003.
Ce sont les anciens TOM , la Polynésie et Wallis-et –Futuna. Les collectivités on toutes des status différents. Ceux-ci sont désormais obligatoirement définis par une loi organique.
Depuis le 12 avril 1996 la Polynésie a un statut d’autonmie.
La Guadeloupe et la Martinique font partie de Petites Antilles:
(© Google Earth)
Un ministère récent, héritier du Bureau des Colonies fondé par Richelieu
Dans sa forme actuelle, le ministère de l’Outre-mer relève pleinement des structures gouvernementales mises en place sous la Vème République. Il est cependant l’héritier de formations administratives beaucoup plus anciennes dont le développement s’est fait au gré de l’expansion française en outre-mer.
L’apparition de l’actuelle administration centrale remonte à 1959. Pourtant, l’intérêt des Français pour les terres lointaines s’est manifesté dès le XVIème siècle. De la découverte du Canada par Jacques Cartier en 1534 , à la Révolution française, se constitue ainsi un premier domaine colonial ; les liens unissant la métropole aux modernes départements d’Outre-mer remontent au XVIIème siècle.
Richelieu est à l'origine de la création d’un embryon d’administration chargé du domaine ultra-marin. Il prend le nom de bureau des Colonies à partir de 1710. Sa particularité : être rattaché au secrétariat d’Etat à la Marine, l’expansion devant beaucoup aux marins de la " Royale ".
Cette dépendance dure pendant tout le XIXème siècle. Le bureau des Colonies est d’abord promu au rang de direction du ministère de la Marine puis de ministère de plein exercice en 1894 ; l’autonomie nouvelle est consacrée par l’installation rue Oudinot en 1910, dans l’hôtel de Montmorin, cédé par la Ville de Paris après avoir abrité dès 1847 la maison-mère des Frères des Ecoles chrétiennes, ensemble aujourd’hui protégé comme monument historique.
Le développement de l’administration coloniale accompagne l’expansion du XIXème siècle. En 1816, elle administre déjà la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la Réunion, ainsi que Saint-Pierre et Miquelon.
Les explorations et la conquête reprennent en 1830, en Afrique et en Asie. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, la France prend pieds dans le Pacifique (Nouvelle Calédonie, 1853 ; Tahiti, 1843 ; Wallis et Futuna, 1886-1887 ; Iles sous le Vent, 1898), à Mayotte (1887), et confirme sa présence dans les Terres Australes (Kerguelen, Crozet, St Paul, Amsterdam) ainsi que Clipperton.
L’organisation de la grande exposition coloniale de 1931 marque l’apogée de l’Empire français et du ministère des Colonies. Au lendemain de la Libération, le changement d’appellation correspond à une volonté réelle issue de la France Libre. A noter, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la Réunion, départementalisées en 1946, relèvent du ministère de l’Intérieur. L’accession à l’indépendance des territoires asiatiques et africains de l’Empire conduisent à sa disparition avec la fin de la IVème République.
Les relations entre les nouveaux Etats indépendants d’Afrique noire et la France sont confiées à un ministère nouvellement créé, celui de la Coopération.
Ceux des territoires qui, au terme du référendum sur l’adoption de la Vème République, choisissent de conserver leurs liens avec la métropole ainsi que les quatre DOM sont administrés, à partir de 1959, par un nouveau département ministériel né de la réunion du secrétariat général pour l’administration des DOM, cédé par l’Intérieur et de la direction des TOM de l’ancien ministère de la France d’Outre-mer.
Le nouveau département ministériel est chargé des départements et territoires d’outre-mer. Il évolue entre quatre types de situation : ministère délégué auprès du Premier Ministre, secrétariat d’Etat auprès du Premier Ministre, secrétariat d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, et enfin ministère.
En 1979, l’organisation administrative actuelle est mise en place avec la création de la direction des affaires politiques, administratives et financières, et de la direction des affaires économiques, sociales et culturelles de l’Outre-Mer
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